DEPASSER LA PEUR DE CONDUIRE

LA PEUR DE CONDUIRE ou l’AMOXOPHOBIE
Que l’on soit conducteur ou passager, l’idée de monter dans une voiture peut être insupportable voire terrifiante. Les troubles anxieux vont de paire avec l’amoxophobie (le nom savant de la peur de conduire).
Quitte à marcher plus que de raison, à perdre de l’argent, à devoir trouver des fausses excuses ou à refuser de prendre du bon temps entre amis, celui qui souffre de cette crainte évitera par tous les moyens ce moyen de locomotion. Souvent, un sentiment de honte finit par s’imposer. Honte d’être différent(e), de ne pas contrôler ses émotions, d’être dépendant(e) des autres…
ETES-VOUS AMOXOPHOBE?

L’idée de conduire vous angoisse, que vous soyez seul(e) ou accompagné(e) ?
- Vous perdez vos moyens au moindre incident en voiture?
- Vous avez vécu ou été témoin d’un accident (syndrome post-traumatique)?
- Etre passager(e) vous est insupportable ?
- Vous avez peur de provoquer un accident ?
Si vous avez deux oui vous êtes certainement phobique de la conduite.
UN TROUBLE ANXIEUX
Cette peur est cependant moins qualifiée de ridicule que d’autres (des oiseaux, de la couleur rouge, des ballons, etc.). C’est une peur irrationnelle certes mais qui s’explique puisque conduire demande une attention et une réelle aptitude.
En effet, la peur est une émotion de base qui nous alerte d’un potentiel danger réel ou imaginaire. Elle nous prépare à fuir ou combattre pour faire face à la situation. Celle qui nous intéresse : la peur en voiture.
DEUX EXEMPLES DE PEUR EN VOITURE
Durant mon enfance, j’ai entendu bien des fois mon père crier sur ma mère quand elle devait tenait le volant. Chaque sortie était un enfer pour elle : « Tiens ta droite ! »… »Passe la 4e »… »Freine !!! ». Imaginez ce qu’elle a enduré… Je pense que parmi toutes les émotions qui l’ont traversées, c’est la joie qui a primée quand son mari a pu reprendre le volant. Pourtant, malgré son soulagement, elle a laissé de plus en plus les autres faire au point de ne plus s’en sentir capable.
Après du temps et beaucoup de ténacité, Michelle a enfin obtenu son permis. Comme certaines femmes (oui, les hommes sont moins concernés), elle a attendu trop longtemps avant de reprendre le volant. La suite vous la connaissez.
LES DECLENCHEURS DE LA PEUR DE CONDUIRE
Les scénarios »catastrophe » qui envahissent le mental à la pensée de monter dans une auto. Ils peuvent survenir bien avant sous forme d’insomnie, de troubles intestinaux ou autre. Le conducteur ne fera peut-être pas forcément le lien au début mais comprendra rapidement devant la récurrence du phénomène qui ira grandissant.
Le pire reste la perception d’un danger sur la route avec un possible manque de contrôle, de soi ou du véhicule…
La liste qui suit n’est pas exhaustive car l’objet d’une phobie de la conduite est propre à chacun et peut être déclenchée consciemment ou non par ces pensée

- un accident provoqué par autrui,
- être responsable d’un accident,
- transporter des passagers,
- l’idée de mourir,
- ne pas connaître le trajet,
- avoir à se garer,
- faire un créneau,
- caler en plein trafic,
- un fort trafic routier,
- prendre l’autoroute ou une voie rapide,
- la proximité de camions,
- une route sinueuse ou en montagne,
- s’engager dans un tunnel,
- un embouteillage,
- conduire un véhicule qui ne vous appartient pas,
- la vitesse,
- une panne,
- et bien sur la peur de la peur de….
De même que le stress et l’anxiété générés par la peur de la hauteur ou l’agoraphobie par exemple sont des obstacles à prendre le volant. Il est évident qu’un conducteur qui a le vertige perdra ses moyens en montagne. Qu’un claustrophobe paniquera dans un tunnel. Il est d’ailleurs à parier que ni l’un ni l’autre n’auront eu d’autre choix que de prendre le volant.
Un accident vécu personnellement ou non peut engendrer un stress post-traumatique (qui peut être inconscient) et déclencher ces réactions excessives.
QUELQUES MANIFESTATIONS DE L‘AMAXOPHOBIE

Ce sont les symptômes du stress ou de l’attaque de panique qui ne font qu’empirer la sensation d’insécurité :
- désorientation, confusion,
- émotions incontrôlables,
- palpitations,
- tremblements,
- bouffées de chaleur, transpiration,
- sensation d’étouffement, d’oppression, de malaise,
- maux de ventre, nausées,
- vertiges,
- sensation d’être séparé de son corps, etc.
Ce que je vous propose
De modifier ces appréhensions et ce comportement négatif grâce aux thérapies brèves.
En accédant à votre inconscient grâce à l’HYPNOSE pour désinstaller le programme »peur » et le remplacer par un autre plus adapté comme « sécurité et confiance ». Il suffit pour cela de revisiter votre histoire pour comprendre d’où vient cette réaction irrationnelle et d’en modifier le processus. Chercher ces croyances qui vous limitent.
J’utiliserai peut-être le RITMO® si vous avez eu un traumatisme qui explique cette appréhension. Vous apprendrez aussi la technique EFT pour faire face aux émotions perturbatrices et voir rapidement les tensions et les pensées parasites disparaître.

De 1 à 4 séances suffisent généralement pour que conduire devienne une action banale, et au mieux, un plaisir… Un sentiment de calme et de sécurité remplace la peur de conduire.
Maintenant, imaginez que vous avez dépassé cette peur de conduire…
Comment vous sentez-vous ?
Qu’est-ce qui a changé dans votre vie ?
Qu’est-ce que ça vous permet de faire ?
Quel regard avez-vous sur vous-même?

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